« En tant qu’artiste, j’ai vécu un désillusionnement (…) Je croyais devenir créatrice, et je suis devenue entrepreneure. »
– Zoé Fortier
« En tant qu’artiste, j’ai vécu un désillusionnement (…) Je croyais devenir créatrice, et je suis devenue entrepreneure. »
– Zoé Fortier
Zoé Fortier est une artiste fransaskoise interdisciplinaire de Zenon Park, en Saskatchewan. Elle est titulaire d’un diplôme en arts des nouveaux médias de l’Université de Saint-Boniface au Manitoba et d’un double diplôme spécialisé en anthropologie et en arts plastiques de l’Université de la Saskatchewan.
Dans sa pratique artistique, elle utilise des méthodes de recherche ethnographique ; récemment, elle s’est concentrée sur l’exploration de la façon dont la culture et le langage servent d’outils d’interprétation de l’expérience humaine.
À l’aide du dessin, du collage et de l’installation, elle tente de matérialiser le patrimoine immatériel et de rendre visible l’invisible.
Zoé Fortier est une artiste fransaskoise interdisciplinaire de Zenon Park, en Saskatchewan. Elle est titulaire d’un diplôme en arts des nouveaux médias de l’Université de Saint-Boniface au Manitoba et d’un double diplôme spécialisé en anthropologie et en arts plastiques de l’Université de la Saskatchewan.
Dans sa pratique artistique, elle utilise des méthodes de recherche ethnographique ; récemment, elle s’est concentrée sur l’exploration de la façon dont la culture et le langage servent d’outils d’interprétation de l’expérience humaine.
À l’aide du dessin, du collage et de l’installation, elle tente de matérialiser le patrimoine immatériel et de rendre visible l’invisible.
Dans Les poinçonneuses, l’artiste Zoé Fortier adopte une approche auto-ethnographique alors qu’elle explore sa relation avec les abeilles coupeuses de feuilles.
L’entreprise familiale d’apiculture du village francophone de Zenon Park, en Saskatchewan, travaille avec ces insectes pollinisateurs, aussi appelés mégachiles, depuis les années 1960. Fortier recueille, observe, dessine, transforme et reproduit attentivement les traces qu’elle trouve des abeilles – qui fabriquent leurs ruches avec des bouts de feuilles prélevés sur de jeunes arbustes – et crée autour d’elles une archive à la fois authentique et fantaisiste.
Elle raconte ainsi deux histoires qui se contredisent et se superposent : celle d’une étroite relation d’interdépendance entre les êtres humains, les insectes et les plantes engagés dans la pratique de l’apiculture, et celle de l’industrie agroalimentaire de la Saskatchewan, surnommée le « grenier du Canada », avec ses profondes transformations du territoire, l’exploitation des différentes formes de vie et les constructions identitaires qui en découlent.
Dans Les poinçonneuses, l’artiste Zoé Fortier adopte une approche auto-ethnographique alors qu’elle explore sa relation avec les abeilles coupeuses de feuilles.
L’entreprise familiale d’apiculture du village francophone de Zenon Park, en Saskatchewan, travaille avec ces insectes pollinisateurs, aussi appelés mégachiles, depuis les années 1960. Fortier recueille, observe, dessine, transforme et reproduit attentivement les traces qu’elle trouve des abeilles – qui fabriquent leurs ruches avec des bouts de feuilles prélevés sur de jeunes arbustes – et crée autour d’elles une archive à la fois authentique et fantaisiste.
Elle raconte ainsi deux histoires qui se contredisent et se superposent : celle d’une étroite relation d’interdépendance entre les êtres humains, les insectes et les plantes engagés dans la pratique de l’apiculture, et celle de l’industrie agroalimentaire de la Saskatchewan, surnommée le « grenier du Canada », avec ses profondes transformations du territoire, l’exploitation des différentes formes de vie et les constructions identitaires qui en découlent.
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